Alors que les réseaux sociaux nous connectent avec le monde entier faisant de Facebook le plus grand « pays » du monde en population, se dessine aussi une meilleure visibilité du local utilisant les réseaux sociaux pour en faire des médias.

Au moment de la rédaction de cet article paraît un article proche du sujet mais je n’ai pas le temps de rebondir dessus ici, je vous invite juste à le lire : L’information hyperlocale peut-elle être viable ?

Alors que Facebook continue de s’épanouir et que les internautes se détournent des blogs pour s’y investir corps et âme, surgit il y a quelques années Twitter. Longtemps réservé en France aux professionnels du web, aux « geeks », ce réseau social de microbloging est en passe de devenir un plate-forme de flux permettant un partage de l’information au niveau locale des plus intéressantes.

L’aventure commence simplement avec un hashtag. Par exemple à Rennes, les habitants de la métropole passent des informations par le biais du hashtag #rennes. La timeline (TL) générée informent les internautes (même sans être membres de twitter) de ce qui se passe sur des sujets très variés dans la localité. Mais cela reste un flux assez difficile à lire pour ceux qui n’ont pas une pratique régulière et passionnée de ce réseau social. L’impact reste encore très limité mais on voit bien que se dessine une voie qu’il reste à développer.

Un site propose alors de franchir le pas en permettant à partir d’un hashtag ou d’une TL d’un pseudo de twitter ou encore d’une liste de membres de twitter de générer à partir du flux créé un journal qui se renouvelle chaque jour. Paper.li, car il s’agit de ce site, met en page un peu à la manière d’un quotidien papier (avec les avantages du web de pouvoir afficher des diaporamas de photos, des vidéos et des liens). Pour suivre ce quotidien sur la ville de Rennes il suffit d’aller sur The #rennes Daily.

La mise en page à partir du flux autour du hashtag #rennes est beaucoup plus agréable (même s’il reste encore des bugs sur l’accentuation) et rend ces contenus accessibles à un public plus large.

Reste maintenant pour les internautes et les différents acteurs locaux (institutions, lieux culturels…) à investir ce hashtag intelligement et à ne pas hésiter à envoyer du contenu. Les contenus visibles sont surtout concentrés sur trois supports : articles, photographie et vidéo. Même si l’internaute a un lien contenant ces trois supports il a tout intérêt, pour que ceux-ci apparaissent distinctement sur paper.li, de diffuser sur le hashtag un lien pour chacun d’entre eux. Cela permettra ainsi à paper.li de les distinguer de et les afficher dans les rubriques dédiées.

Ce qui est intéressant dans un site comme celui de paper.li c’est qu’il propose une automatisation efficace mais qu’il oblige quand même les acteurs de la vie locale à mettre en place un minimum de stratégie rédactionnelle pour que l’information circule correctement. Autre avantage certain : qu’importe que l’information provienne d’un site référencé ou pas, et pour des événements sur des courtes durée cela permet d’exister un peu sans google.

En tous cas, c’est à suivre…

Lire aussi :